Jacques Piquée : Le crocus de Tommasini
Le crocus de Tommasini (Crocus tommasinianus) de la famille des iridacées
Jacques Piquée : Le jasmin à fleurs nues
Le jasmin à fleurs nues (Jasminum nudiflorum) de la famille des oléacées
Autre exception, le jasmin d’hiver est parfaitement rustique alors que la plupart des autres espèces de ce genre sont détruites par des gelées inférieures à -5°C. Enfin, malgré les apparences, le jasmin à fleurs jaunes n’est pas une plante grimpante car il ne possède aucun organe de fixation. On le qualifie plutôt de sarmenteux.
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Cultiver des plantes mellifères
Jacques Piquée : L’hellébore noir
L’hellébore noir Helleborus niger de la famille des renonculacées.
Remarque : on peut aussi écrire ellébore sans h.
Noms vernaculaires :
rose de Noël, rose de carême, rose de serpent, herbe aux fous…
En décembre, janvier et février, les conditions climatiques sont encore souvent défavorables aux abeilles. Cependant, lors des premières journées où la température atteint et dépasse la douzaine de degrés, on peut assister aux premiers vols de purification.
Jacques Piquée : Le séneçon du Cap
Le séneçon du Cap
(Senecio inaequidens=S.harveianus)
de la famille des astéracées ou des composées
Synonyme : séneçon de Mazamet
Autour du 11 novembre, l’été de la St-Martin offre souvent de belles journées ensoleillées où la température atteint allègrement plus de 15 °C. Les abeilles en profitent pour effectuer des vols salutaires dits vols de propreté et parfois même pour encore butiner les dernières fleurs de la saison. Cependant, rares sont les plantes qui fleurissent encore en abondance aux marches de l’hiver. Le séneçon du Cap est une exception. Après avoir déjà fleuri une bonne partie de l’été, il semble trouver une deuxième jeunesse avec les pluies d’automne et continue de « jaunir» des talus entiers, des bords de chemin et parfois des endroits les plus insolites comme le ballast de chemin de fer ou les trottoirs en ville. Observer ses abeilles rentrer du pollen en novembre ne peut que réjouir l’apiculteur mais le séneçon du Cap est-il pour autant une plante vraiment recommandable ?
(suite…)Kokopelli, Pour la Libération de la Semence et de l’Humus
Kokopelli, Pour la Libération de la Semence et de l’Humus
Présentation de l’association
Kokopelli est une association à but non lucratif, fondée en 1999 par Dominique et Sofy Guillet, et qui a pris le relais de Terre de Semences et du Jardin Botanique de la Mhotte fondés, dans l’Allier, respectivement en 1992 et en 1994.
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Jacques Piquée : Lierre grimpant
Lierre grimpant (hedera helix) de la famille des araliacées
Noms vernaculaires : lierre des bois, lierre commun, bourreau des arbres…
Qu’il monte à l’assaut des arbres ou qu’il s’agrippe aux vieux murs, le lierre fait souvent l’unanimité contre lui. Dans le premier cas on lui reproche d’être un concurrent déloyal de son hôte. Dans le deuxième cas, on le soupçonne de disloquer les joints de pierres et d’accélérer la ruine de ces édifices. Le verdict de ces procès est généralement sans appel et le lierre, victime « atavisme culturel », est purement et systématiquement coupé à la base. Ceci est d’autant plus navrant que les arguments qui étayent cette condamnation radicale ne sont pas justifiés et font partie des idées reçues colportées de génération en génération : – ses racines qui le fixent aux arbres sont des racines adhésives qui ne prélèvent absolument rien à son support. – ses feuilles persistantes, à la manière des tuiles d’un toit, protègent les murs sur lesquels il s’installe des intempéries diverses et notamment des pluies d’hiver.
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