Jacques Piquée : Le safran cultivé

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safran-cultive-1Le safran cultivé (Crocus sativus) de la famille des iridacées.
Noms vernaculaires : crocus domestique, orrouge…
Les crocus sont surtout connus pour leurs nombreuses espèces botaniques et améliorées à floraison pré-vernale et printanière de février à fin avril. Pourquoi ne pas essayer une espèce à floraison automnale qui permettra aux butineuses de récolter leurs dernières pelotes de pollen et à l’apiculteur de joindre l’utile à l’agréable ? En effet, outre son aspect décoratif indéniable, ce crocus permet de récolter l’épice la plus chère au monde, le véritable safran.

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Jacques Piquée : Le colchique d’automne

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Page-1-Image-1Le colchique d’automne (Colchicum autumnale = Colchicum multiflorum) de la famille des liliacées ou des colchicacées.

Noms vernaculaires : tue-chien, tue-loup, faux-safran, safran bâtard, veilleuse…
Les noms communs de cette belle bulbeuse à floraison automnale donnent directement le ton. Le colchique d’automne ressemble beaucoup au crocus donc au safran et il s’agit d’une plante très toxique, sans doute une des plus vénéneuses de la flore française avec la belladoneet l’aconit casque de Jupiter.
Un peu de botanique et surtout un peu d’observation permettent d’éviter la confusion :
– le colchique possède 6 étamines alors que les crocus n’en possèdent que 3.
– les feuilles du colchique d’automne n’apparaissent qu’au printemps suivant sa floraison alors que celles des safrans, qu’ils soient printaniers ou automnaux, apparaissent un peu avant ou simultanément.

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Jacques Piquée : Le lilas des Indes

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Le lilas des Indes_1-000Le lilas des Indes (Lagerstroemia indica) de la famille des lythracées.

Noms vernaculaires : lilas d’été, lagerose, fleur de papier crépon, fleur de mousseline, myrte de crêpe… Le lilas des Indes offre encore un exemple d’appellation qui prête à confusion. En effet cette essence n’a strictement rien à voir avec le genre Syringa qui correspond aux véritables lilas.

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Jacques Piquée : L’épilobe à feuilles étroites

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L’épilobe à feuilles étroites 1

L’épilobe à feuilles étroites
( Chamaenerion angustifolium = Epilobium angustifolium)
de la famille des onagracées ou des oenothéracées.

Noms vernaculaires : laurier de St-Antoine, Antoinette, osier fleuri…
Comme les fleurs du laurier de St-Antoine sont construites sur le modèle 4 on pourrait, en se laissant aller à la facilité, classer cette plante dans la famille des crucifères. Mais un examen un peu plus approfondi permet rapidement d’observer des différences importantes et d’opter pour un choix radicalement différent. La plus importante de ces dissimilitudes est la position de l’ovaire. Chez l’épilobe, il est situé en dessous du périanthe (sépales et pétales). Les spécialistes parlent d’un ovaire infère.
Une autre différence concerne la maturité comparée des anthères et des stigmates. Chez la plupart des crucifères, ces deux organes sexuels sont synchrones et ces plantes sont généralement autofertiles. En revanche, chez l’épilobe, les anthères libèrent leur pollen gris bleu quelques jours avant l’ouverture des stigmates de la même fleur. Elle est donc autostérile et nécessite l’intervention des pollinisateurs.

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Jacques Piquée : Le châtaignier cultivé

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chataignier_1Le châtaignier cultivé (Castanea sativa)
de la famille des fagacées.

Noms vernaculaires : arbre à pain, pain du pauvre…
Tout le monde connaît les castagnettes, ces petits instruments de musique autophones très utilisés dans l’Europe du Sud et notamment en Espagne. Mais qui connaît la relation avec le châtaignier ? On y retrouve la racine du nom latin car la castagnette était fabriquée à partir du bois de cette belle essence.
D’ailleurs en espagnol, castagnette signifie « petite châtaigne ».

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Jacques Piquée : Le robinier faux-acacia

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robinier_faux-acacia_page-000Le robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia) de la famille des fabacées.

Nom vernaculaire : acacia
Le robinier offre un exemple de l’intérêt et de l’importance d’utiliser les noms scientifiques pour désigner précisément les plantes. En effet, certains noms français prêtent à confusion. La plante communément dénommée acacia (piquets d’acacia, miel d’acacia…)

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Jacques Piquée : La crépide de Nîmes

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crypide_de_Nymes_page_1-000La crépide de Nîmes(Crepis sancta) de la famille des astéracées ou composées.

Synonymes : crépide sainte, lagoseris du Gard…
Noms vernaculaires : herbe rousse, salade de lièvre, engraisse mouton…

Le genre Crepis qui compte de nombreuses espèces pas toujours évidentes à identifier ressemble un peu au pissenlit. Le principal critère qui permet facilement d’éviter la confusion est le nombre de capitules par hampe florale. Les crépides possèdent plusieurs inflorescences composées par hampe florale alors que le pissenlit n’en possède qu’une.

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