Avec 22 hectares d’espaces verts entretenus par les agents municipaux et à proximité de la vallée d’égarende, loin des grandes cultures souvent pulvérisées avec des produits phytosanitaires, l’espace est propice à la diversité des espèces végétales .
2022, sera l’arrivée des deux premières ruches implantées dans l’espace public du parc du château du Mollard à Châteauneuf.
Pour installer les ruches, le service technique a trouvé le site adapté. Un aménagement soigné a été réalisé: élagage des arbres et nettoyage de la parcelle délimitée par deux clôtures, l’une technique(électrifiée) et l’autre ornementale, qui permettent de protéger les ruches des chevaux et les promeneurs des abeilles.
Lors de leurs promenades, les personnes peuvent apercevoir les ruches dans le parc du château. Des informations sur la vie de la ruche ont été rédigées par l’équipe administrative.
J’ai sélectionné les abeilles les plus douces de mon rucher mais attention les abeilles deviennent agressives quand on s’approche trop près de leurs ruches et plus particulièrement en période de disette.
Les asters d’automne (Aster sp.) de la famille des astéracées ou composées
Synonyme : marguerite de la St-Michel
Parmi les centaines d’espèces qu’englobe ce genre, Aster novi-belgii et Aster novae-angliae sont incontestablement les rois de l’automne. Ils s’agit de plantes originaires du nord – est des Etats-Unis. Ils ont engendré de nombreux hybrides aux coloris variés et à la floraison prolongée. Comme de plus leurs capitules sont très mellifères, ils méritent largement l’attention du jardinier pour les décorations des massifs d’arrière-saison et de l’apiculteur pour un appoint de nourriture avant la mise en hivernage de ses colonies d’abeilles. Pour le botaniste à la page, ces deux espèces appartiennent désormais au genre Symphyotrichum, terme constitué de deux racines grecques et qui signifierait cheveux soudés. Enfin, pour l’écologue soucieux de l’équilibre des écosystèmes et de la biodiversité locale, certains figurent dans la liste des plantes invasives ou pestes végétales et seraient donc à éviter ! (suite…)
Le savonnier (Koelreuteria paniculata) de la famille des sapindacées.
Synonyme : arbre aux lanternes…
Les plantes qui peuvent s’implanter en ville doivent présenter un développement restreint, supporter la pollution, ne pas craindre la sécheresse et s’adapter à la plupart des sols. Originaire d’Extrême-Orient et notamment de la Chine et de la Corée, le savonnier répond à ces différents critères et convient particulièrement bien pour des plantations en avenue de faible largeur. De plus,sa floraison éblouissante et son feuillage qui se colore vivement en automne ajoutent un intérêt non négligeable à ce petit arbre. (suite…)
La vipérine commune (Echium vulgare) de la famille des borraginacées
Noms vernaculaires : langue d’oie, dragon, herbe aux vipères, herbe à la couleuvre…
Selon la théorie médiévale dite des signatures, les propriétés thérapeutiques attribuées aux plantes par la tradition populaire étaient directement liées à la couleur et/ou à la forme de leurs divers organes (racines, feuilles, fleurs).
C’est le cas de la vipérine dont les fleurs en forme d’entonnoir irrégulier et aux étamines saillantes évoquent, avec il est vrai beaucoup d’imagination, la gueule ouverte d’un serpent.
On attribuait ainsi à la vipérine la faculté de guérir des morsures de ce reptile. Cependant, si cette plante possède bien de nombreuses propriétés médicinales avérées, elle est totalement inefficace pour neutraliser le venin des vipères et autres serpents venimeux.
Cela n’enlève rien à l’intérêt que présente la langue d’oie comme plante ornementale, médicinale et surtout très mellifère. Certains auteurs prétendent qu’un hectare de vipérine est capable de produire plusieurs centaines de kilogrammes de nectar en une saison. (suite…)
L’arbre de Judée (Cercis siliquastrum) de la famille des fabacées
Synonyme : arbre de Judas Nom vernaculaire : gainier
Comme son nom l’indique, le gainier est un petit arbre originaire du proche orient, largement présent dans l’ancienne province de la Judée. On le trouve maintenant dans tout le bassin méditerranéen où il fleurit abondamment dès la mi-avril. Il est également utilisé plus au Nord dans de nombreuses villes comme arbre d’ornement.
Comme la plupart des fabacées, il est capable de fixer directement l’azote de l’air grâce à des nodosités présentes sur ses racines.
Cette propriété lui permet de se contenter de sols pauvres et secs.
Une particularité remarquable de cette essence réside dans le fait que les fleurs apparaissent sur toutes ses parties âgées et fréquemment directement sur les grosses branches et même directement sur le tronc.
On utilise l’adjectif cauliflore pour qualifier cette situation (caule = tige) (suite…)