La vipérine commune (Echium vulgare) de la famille des borraginacées
Noms vernaculaires : langue d’oie, dragon, herbe aux vipères, herbe à la couleuvre…
Selon la théorie médiévale dite des signatures, les propriétés thérapeutiques attribuées aux plantes par la tradition populaire étaient directement liées à la couleur et/ou à la forme de leurs divers organes (racines, feuilles, fleurs).
C’est le cas de la vipérine dont les fleurs en forme d’entonnoir irrégulier et aux étamines saillantes évoquent, avec il est vrai beaucoup d’imagination, la gueule ouverte d’un serpent.
On attribuait ainsi à la vipérine la faculté de guérir des morsures de ce reptile. Cependant, si cette plante possède bien de nombreuses propriétés médicinales avérées, elle est totalement inefficace pour neutraliser le venin des vipères et autres serpents venimeux.
Cela n’enlève rien à l’intérêt que présente la langue d’oie comme plante ornementale, médicinale et surtout très mellifère. Certains auteurs prétendent qu’un hectare de vipérine est capable de produire plusieurs centaines de kilogrammes de nectar en une saison.
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Cultiver des plantes mellifères en ville et au jardin Paru en janvier 2016
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